Stevia rebaudiana appelé aussi « chanvre d’eau »

Stevia rebaudiana bio antioxydant naturel puissant appelé aussi « chanvre d’eau » ou simplement « stévia » fait partie de la famille des Asteraceae.

Cette espèce contient des édulcorants intenses naturels. Originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale (nord du Mexique), cette plante pousse à l’état sauvage dans des prairies ou des massifs montagneux, sous un climat semi-aride.

La stévia est cultivée pour servir d’édulcorant dès l’époque précolombienne par les Guaraní. Elle est aujourd’hui cultivée et utilisée à grande échelle dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et d’Extrême-Orient. Elle représente une part importante des édulcorants consommés au Japon et en Australie. Des extraits de la plante n’ont été autorisés qu’en août 2008 en Suisse et en décembre 2008 aux Etats-Unis. L’Autorité européenne de sécurité des aliments émet à son tour le 14 avril 2010 un avis favorable pour l’utilisation de différents extraits purifiés de stevia, les glycosides de stéviols (stévioside, dulcoside A, rubusoside, steviolbioside, rébaudioside A, B, C, D, E et F), en tant qu’additifs alimentaires1, reprenant la position de la France où l’utilisation du rébaudioside A (édulcorant purifié à 97%) est permise provisoirement pour une durée maximale de 2 ans depuis janvier 20102.

Il convient de distinguer la plante, dont les feuilles peuvent être séchées et réduites en poudre grossière (généralement de couleur brune), et les édulcorants issus de la plante (stéviols, stéviosides et rébaudiosides principalement), qui sont extraits par macération dans des solutions hydro-alcooliques, puis purifiés, séchés et présentés en poudre fine (généralement de couleur blanche).

Les édulcorants intenses laissent une sensation sucrée qui dure plus longtemps que celle du saccharose. Certains peuvent laisser un léger goût amer ressemblant à la réglisse, surtout à forte concentration, mais cet arrière goût réglissé n’est provoqué chez la Stevia que par le composé rébaudioside A. Leur fort pouvoir sucrant (jusqu’à 300 fois celui du saccharose) suscite l’intérêt comme alternative au sucre.

Histoire

Les Indiens guarani ont utilisé pendant des siècles l’espèce Stevia rebaudiana comme édulcorant et comme plante médicinale. Ils l’appelaient ka’á-he’ê3, ce qui signifie herbe sucrée, et l’utilisaient pour adoucir l’amertume du maté. La feuille de stevia a un pouvoir sucrant 30 à 45 fois fois supérieur à celui du sucre4.

En 1931, des chimistes français ont isolé un hétéroside qui donne son goût sucré aux feuilles de cette plante. Ils le nomment stévioside et isolent comme aglycone son agent sucrant, le stéviol. Le pouvoir sucrant du stévioside fut evalué à environs 300 fois plus fort que le sucre de canne3. Depuis d’autre molécules sucrantes minoritaires basées sur le même aglycone ont été isolées, leur pouvoir sucrant variant de 30 à 450 : les rébaudiosides (A-F), le rubusoside, le stéviolbioside et le dulcoside A. Le stévioside et le rébaudioside A sont les composés sucrés majoritaires.

Au début des années 1970, les Japonais ont commencé à cultiver la plante et à produire des extraits pour remplacer les édulcorants artificiels, tels que le cyclamate ou la saccharine. Le liquide extrait des feuilles et le stévioside purifié sont utilisés comme édulcorants et commercialisés au Japon depuis 1971. Ils représentent 40 % du marché des édulcorants en 2005 dans ce pays qui en est le plus grand consommateur au monde.

La plante est maintenant cultivée et consommée dans de nombreux pays d’Asie : Chine (depuis 1984), Corée, Taïwan, Thaïlande et Malaisie. On le trouve aussi en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay et Uruguay) et en Israël. La Chine est le plus grand exportateur de stévia.

Au sein de l’Union européenne, la demande d’autorisation des feuilles a été demandée en 1998 et en 2007 (association Eustas – European Stevia Association). La plante est en effet un nouvel aliment au sens du règlement 258/97 relatif aux nouveaux aliments et nouveaux ingrédients alimentaires. Insuffisament étayée, la demande datant de 1998 a abouti à un refus de commercialisaton7. Le Paraguay a autorisé la plante stévia en 2004.

La demande d’autorisation d’extraits de stévia dans l’alimentation a été déposée par Morita Kagaku Kogyo (1e firme japonaise à le commercialiser en 1971) en janvier 2007 et Cargill en novembre 2009. L’évaluation du dossier de demande d’autorisation déposé en 2007 a finalement été terminée le 14 avril 2010 par l’EFSA.

Rebiana est la marque commerciale de l’édulcorant contenant principalement la rébaudioside A (appelée aussi Reb A), Truvia est celle développée conjointement par Cargill et la société Coca-Cola, PureVia par PepsiCo.

Culture

Elle atteint 40 à 60 cm, parfois jusqu’à 1 m de hauteur et fleurit en août-septembre. Elle est aujourd’hui cultivée en Argentine, au Brésil, en Uruguay, en Amérique Centrale, aux États-Unis et au Canada dans le sud de l’Ontario, en Chine, en Corée, au Japon, en Thaïlande, en Israël, en Angleterre…

Ses tiges faibles semi-ligneuses portent des feuilles opposées, les petites fleurs blanches apparaissent sur des têtes indéfinies. Elle est autostérile et son pollen peut être allergène, les graines sont petites et sont dispersées par le vent grâce à leur pappus duveteux.

Elle prospère en plein soleil, dans des sols relativement pauvres, mais craint la sécheresse, les racines poussant près de la surface. Pratiquer un arrosage léger tous les 2 ou 3 jours et un paillis autour des plants.

La germination des graines étant faible (environ 25%), il est plus efficace de replanter des boutures achetées chez un pépiniériste en demandant des plants à fortes concentrations en stévoïdes. Elle se bouture facilement en toute saison et se transplante en même temps que les tomates, étant sensible aux températures inférieures à 10 °C. Elle pousse aussi bien en terre qu’en pot. Les feuilles sont plutôt à récolter en automne car la concentration en stévioside (agent sucrant) est plus forte.

On fait sécher ses feuilles puis on les réduit en poudre (en prenant soin de retirer avec un tamis les nervures, qui ont un goût un peu amer). On peut ainsi sucrer ses boissons en faisant infuser des feuilles fraîches (une feuille correspond à un sucre) ou séchées. Les feuilles sèches sont entre 30 à 45 fois plus sucrées que le saccharose4. Compte tenu du fait que la demande d’autorisation de la plante n’a pas abouti, le commerce à des fins alimentaires des feuilles, fraiches ou séchées, n’est pas autorisé en Europe.

Alimentaire

Les extraits de stévia, étant intensément sucrés, peuvent remplacer le sucre, sans apporter de calorie, dans les produits « sans sucre » ou comme édulcorant de table (sucrettes(n.déposé), poudres…). La feuille de stévia est utilisée dans les infusions ou pour remplacer le sucre, également.

Le stévia convient à divers régimes (diabétiques, etc.). En Chine où il est cultivé à grande échelle, on produit un extrait qui s’exporte. Cependant, rien ne s’oppose à sa culture à titre privé qui permet à la fois d’être autonome en sucre et de se soigner…

Règlementation

Depuis le 26 août 2009, l’emploi d’un extrait de stévia en tant qu’édulcorant est autorisé provisoirement en France par un arrêté pour une durée maximum de 2 ans. Seuls les extraits raffinés contenant plus de 97% de rébaudioside A (100% naturel, sans calorie et 300 fois plus sucrant que le saccharose) sont autorisés8.

Son emploi dans les édulcorants de table est autorisé en France par l’arrêté interministériel du 8 janvier 2010, publié le vendredi 15 janvier 2010 au Journal Officiel9, également pour les produits minceurs (de type substituts de repas) et dans les préparations alimentaires de régime destinées à des fins médicales spéciales. L’arrêté augmente aussi sensiblement les quantités d’extrait utilisables dans les préparations.

Les extraits de stévia sont autorisés dans la plupart des pays asiatiques (Chine, Japon, Corée) et d’Amérique Latine (Brésil, Paraguay…). En Suisse, la stévia est uniquement autorisée comme ingrédient dans des tisanes, et ce en quantités minimes. La dose maximale de feuilles de stévia dans une tisane ne doit pas excéder 2 % des plantes entrant dans la composition du produit. Tout autre usage de la plante ou des feuilles est interdit dans les denrées alimentaires. Pour ce qui est de l’extrait de Stevia rebaudiana, son utilisation doit faire l’objet d’une autorisation de l’Office fédéral de la santé publique au cas par cas10.

Effets sur la santé

Une étude menée en 1985 sur le stéviol, produit de dégradation du stévioside et du rébaudioside (deux des glycosides présents dans sa feuille), conclut qu’il est mutagène en présence d’extraits de foie de rats prétraités avec de l’Aroclor 125411. Mais ces résultats n’ont pu être reproduits, et les données de cette première étude ne permettent même pas d’arriver à cette conclusion12. Des tests plus récents sur les animaux ont donné des résultats mitigés en ce qui concerne la toxicité et les effets secondaires de l’extrait de cette espèce. Certains de ces tests ont trouvé un faible effet mutagène13, et d’autres aucun danger14,15. Bien que les dernières études montrent que sa consommation est sans risque, les agences gouvernementales ne concluent pas à la sécurité de ce produit4,5,16.

En 2006, l’OMS a conduit une évaluation approfondie sur les expériences concernant le stévioside et les stéviols menées sur les animaux et les hommes, et a conclu que « le stévioside et le rébaudioside A ne sont pas mutagènes (ni in vitro ni in vivo) et que les effets mutagènes du stéviol observés in vitro ne se sont pas manifestés in vivo »17. Aussi, le rapport n’a trouvé aucun effet cancérogène. Enfin, il a été montré que « le stévioside est un principe actif chez les patients souffrant d’hypertension ou de diabète de type 2 », mais que d’autres études étaient nécessaires pour déterminer le dosage approprié.

En 2008, la FAO, via le commité d’expert du JECFA ont étblie une dose journalière admissible maximum pour le stéviol de 4 mg/kg poids corporel18.

Des millions de Japonais utilisent des extraits de stevia depuis trente ans sans aucun effet secondaire connu ou rapporté19. En médecine traditionnelle, ses feuilles sont utilisées depuis des siècles en Amérique du Sud et des recherches sont conduites depuis plusieurs années dans le cadre du traitement du diabète de type 220.

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